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Qui regarde qui, position méta, mise en abyme - Photographie et Systémie #1

Photo du rédacteur: Julie FuchsJulie Fuchs

Dernière mise à jour : il y a 2 jours



J'ai décidé d'écrire sur ma manière de combiner #photographie et #facilitation en relations humaines dans le champ de la santé mentale et plus particulièrement en résonnance avec les approches systémiques. Rien que ça 🔥🤸‍♀️ 


Ceci est le premier texte de cette série qui comportera... je ne sais combien d’épisodes 😊 


J'ai découvert la #systémie grâce à mon ami, et depuis quelques années collègue, Samuel Bouloudnine


Alors que j'ai toujours eu du mal avec les concepts théoriques, j'ai tout de suite adhéré à cette notion nouvelle pour moi tant il m'a semblé qu'elle s'appliquait partout et tout le temps.


Une définition simple de la systémie est un ensemble d'éléments en relation


Quand je porte ma casquette de photographe, j'ai beau parfois chercher à me faire oublier, je sais que ma présence modifie par elle-même ce qui est en train de se passer. J’ai une posture d’observatrice participante, d’« observactrice » dirait Thomas Schwab.


C'est évidemment le cas quand je réalise le portait d'une personne, seules elle et moi dans une bulle d'intimité.


Ca l'est également lorsque je cherche un angle de vue dans une salle pour rendre compte de ce qui s'y passe ou comme dans les images qui accompagnent ce post, quand je photographie celui qui est en train de filmer ce qui se déroule sur scène. Lui ne me voit pas contrairement à ceux qui sont sur scène et ceux qui sont assis dans le public.


Le choix que je fais de m'effacer ou non, de m'approcher plus ou moins de ce que je photographie, de tourner autour d'une scène, adoptant par moment le point de vue d'untel, puis celui d'un autre donne à voir des réalités différentes


Par le fait même d'être silencieuse derrière boîtier, j'adopte une posture #méta qui me permet de mettre en lumière ce qui se déroule parfois à bas bruit, une émotion sur un visage, un échange de regards, une crispation des mains. Je le vois, je le capte, j'en garde trace. Ça s'est passé. Ça a existé.


Ce matériau peut être par la suite utilisé pour revenir, à distance, sur la situation vécue. Comme on le voit dans la deuxième image accolée à la première, qui sera l'objet du prochain texte de cette série et dans lequel j'aborderai la notion d'objet flottant élaborée par Philippe Caillé et Yveline Rey.


1 comentário


olivelau
13 de mar.

Excellente idée de pouvoir retrouver tes pensées et avancées ici !

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